Tomber huit fois, se relever neuve

La fabuleuse histoire de mes courses

C’est fou comme les émotions changent passé la nuit. Hier je voulais faire la plus grosse grande matinée du monde intergalactique, et ce matin, je me réveille à 6h30 avec cette putain d’envie d’aller faire du vélo, les courses, et blablabla. Ah j’étais tellement contente !

J’ai fais tellement de truc ce matin, déjà pour ma peau de merde, j’ai acheté une huile sèche bio pour le soir et une crème de jour le petit olivier (j’adore cette putain de marque !!!!) bio, comme ça au moins, je suis assurée (enfin je fais confiance aux ingrédients) que je ne fouterais sur ma peau ni huile minérale, ni produits pétrochimiques ou plastiques. Et une eau à la fleur d’oranger, pour remplacer un moment mon savon décapfour ! C’est la première fois que je m’initie à des produits bio, j’ai la sale impression d’être une bobo parisienne qui fait la grêve de la faim contre la maltraitance des cailloux. Aheum. Et pourtant, je bosse depuis 5 mois dans la culture bio....

Bon, en rentrant, j’ai achetée des graines de cosmos et ficoïde que j’ai semé en pot, ça va être extra ! J’ai semé aussi des haricots, mais je n’ai limite plus de place. Donc il poussera un haricot entre les tomates et les radis, qu’il le veuille ou non ! C’est la dure loi de la concurrence !

Hier, pour anticiper mon cadeau de 2 mois / 5 mois, j’ai acheté des bouquins, la dernière leçon de Albom, La mort douce de De Beauvoir et Tristes tropiques de Levi-Strauss, ha c’est trop trop bien ! J’ai trop hâte, et je lirais dans le train, n’en déplaise à ma psy et à mes crises d’angoisses.
J’ai toujours pas eu de réponses à mes CV, je vais me faire foutre je crois.... de toute manière je ne suis qu’une merde, je suis en train de pourrir sur place. Punaise, nan je dois pas penser négativement, bon je profite d’être un peu contente pour laisser mon écrit sur de belles pensées !

Ah et en rentrant en vélo, je me suis arrêté pour boire un coup sur le chemin (de l’eau !), et là j’ai revu le petit banc où je m’asseyais d’antan quand j’étais complétement torchée. J’ai regardé ce lieu avec affection. Je m’asseyais, j’écoutais Crywolf, et je me demandais à quoi servait la vie, j’imaginais la vie sans moi, je regardais les feuilles des arbres bouger avec le vent, le soleil qui apparaissait entre les branches, et je badais à la pause déjeuner du boulot. Puis, je revenais le soir, bourrée, et j’écoutais ma musique, je regardais l’horizon en pleurant, en me demandant si il existait une sortie, une issue de secours.
Et je suis partie, ce petit banc derrière moi, ce passé derrière aussi. Et le smile.

Et voila, sur cette petite note nostalgique, je go. Je n’ai toujours rien à dire d’intéressant cher petit journal, mais c’est comme ça, je note juste mes touches d’émotions. Je suis amoureuse de la vie, et comme je le sais, l’amour fait souffrir.