Tomber huit fois, se relever neuve

Perspectives #1

Aujourd’hui, je ne grignote pas. Je ne grignote plus, c’est fini. J’en ai assez de passer mon temps à gaver mon estomac, alors je vais intégrer cette règle une bonne fois pour toute dans mon petit cerveau. Si une nourriture ne m’apporte aucune énergie, pourquoi la consommerais-je.

J’ai décidé aussi de me confronter un peu à mes peurs, et de retourner à Paris, oui. A part pour y partir en vacances en tgv, ça fait bien plus de 3 ans que je n’y ai pas trainé. Mauvais souvenirs, mauvaises habitudes, foule, peurs. J’ai trouvé une bonne excuse pour sortir un peu à nouveau : fréquenter les bonnes bibliothèques de Paris. Ah que j’aimais ça au temps de la fac ! bsb, bsg, bu, je passais mon temps là-bas. Bon, au lieu de dépenser à acheter tous les livres au monde, je vais les lire en bibliothèque, ou les emprunter pour chez moi. En plus, il y a beaucoup de livres qui ne sont pas en librairie près de chez moi. Ok alors je vais faire ça dès ma prochaine recharge de passe navigo cad la semaine prochaine prochaine ! Je suis curieuse de voir mon comportement une fois sur place !

Deuxième chose, il faut vraiment que je me tire le plus vite possible de la maison familiale, il y a une telle négativité de la part de mon père que je ne pourrais jamais adopter la pleine conscience ici. Je dois me trouver mon logement, ma prospérité. J’ai regardé des annonces l’autre jour, mais ça c’est tout moi, je vais le faire une journée, puis je vais attendre que ça me tombe dessus. Non, non, je dois rechercher tous les jours ! !

Ok, voila, je crois que c’est tout pour aujourd’hui.
Ah, et hier j’écoutais une musique qui m’a bien fait bader avant de dormir. Je repensais à mon enfance (et oui, définitivement, tant que je ne déménage pas, je ne pourrais pas accepter ce passé), et je me suis mise à pleurer, et je me suis définitivement mise à affirmer que je ne me mettrais plus jamais en couple, car c’est vraiment de la merde, de la souffrance superficielle, dukkha tout craché ! J’ai toujours eu des mauvais exemples, des mauvaises anecdotes, toujours ça complique la vie. Mes parents, mes soeurs, mes potes, mes collègues, et même les inconnus sur j.i. Comme a dit le Bouddha " celui qui s’adonne à l’amour est comme un homme qui marcherait contre le vent en tenant un flambeau. S’il est assez stupide pour ne pas lâcher le flambeau, il aura la douleur de se brûler la main."