Mon évasion non fiscale
Quand j’ai un rêve éveillé comme loulou, je sais que je joue avec la glace. C’est à double tranchant. Je suis dans ma tête comme une ado qui se fait des films, et qui voit ce qu’elle veut croire. Et ce tout me motive. M’entraine même. Ce rêve m’entraine dans la vie, me réchauffe le coeur. Ca me fait du bien, ça me fait plaisir.
Et un jour, je le sais, tout ce petit rêve inventé et choyé va devoir s’arrêter, et j’aurais deux choix :
- me réveiller en douceur
- vouloir rester dans mon rêve
Je fais joujou avec ma dopamine. Comme avec J autrefois, j’ai toujours fais comme ça. Ces petits rêves ont toujours été un moyen de me motiver, d’échapper à ce qui m’angoisse, d’avoir la tête ailleurs, et de rester positive. Car sans loulou, soyons clair : j’ai tout pour déprimer sereinement. Et loulou me donne ce pep’s, ce fun, cette adrénaline et ce dynamisme que je retrouve tous les jours. Enfin loulou me donne… mon cerveau me donne ! Parce que loulou me donne que dale oui !
Est-ce que je vais me geler les ailes cette fois ?
En général, à la fin d’un rêve dans ce genre, je me remets assez vite de mes émotions car je prends du recul, je sais que j’en ai vécu d’autre et je sors de ce rêve la tête la première. Mais à force de rêver, je vais bien un jour arriver à y rester, bloquée et c’est dangereux. Mais je fonctionne comme ça après tout, et je crois que c’est mon arme la plus forte pour m’évader de la réalité de la vie que nous menons. Toujours les mêmes questions. Et bien, quand je pense à lui, je ne pense plus à la stupidité d’une existence sur Terre, je vogue, je vole. Hors marque je connais bien ma dopamine, je la maitrise suffisamment bien pour différencier objectivement le rêve du réel.
Je suis archi crevée punaise, je sais pas ce que j’ai pu faire d’aussi fatiguant aujourd’hui, à part glandouiller au taf.
Va dormir au lieu d’écrire des débilités, abrutie !
Ne pleure pas parce que c’est fini, souris parce que c’est arrivé