Jalousie ?
J’avais tellement tellement tellement envie d’écrire ce matin ! Ho je ne pensais qu’à écrire, même dans le train je me disais "vite je rentre et j’écris !", mais c’est passé, et maintenant je suis super heureuse d’être ici, comme si que j’étais dans un défouloir LOL.
Je n’aurais jamais le temps de tout écrire ce dont je veux parler, ma mère à prévu mon après-midi alors que j’avais prévu autre chose. Ca m’énerve un peu ça, quand j’ai prévu des trucs à faire et elle me dit "on va dans les magasins cet après-midi", je dis "ah non" mais c’est pas une question, c’est bien une affirmation. Donc je dois l’accompagner dans les magasins, on a été samedi déjà toute l’après-midi, mais bon, hein, j’y peux quoi moi ? Et puis ça me rappelle pourquoi j’allais à Paris 3, 4 fois par semaine sans avoir rien de spécial à y faire… pour fuir cette situation.
Bon, alors je vais commencer et au pire je ferais un brouillon pour le poster plus tard.
Depuis le début de semaine déjà c’est trop bien, on a notre rythme au travail où je fais les équipes, je gère le site du travail, j’adore ! Je suis toujours à regarder Lui du coin de l’oeil mais toujours sans rien dire et je fantasme en secret.
J’ai passé mes soirées à prier qu’il m’arrive une déception et que je souffre tellement d’être attaché à lui que je décide de par moi même de me détacher et le laisser.
C’est du pur attachement, ce n’est pas de l’amour, je ne l’aime pas, c’est évident je le sais, mais je suis attaché bordel. Maintenant je suis dans la merde. Je savais ça car déjà il y avait un peu de jalousie avec ma collègue, quand ils se chamaillent tous les deux, je ne sais tellement pas où me mettre, je suis super gênée, donc je regarde par terre à rien foutre là.
Et il y a eu une nouvelle aujourd’hui qui faisait un essai. Et elle connaissait déjà le boulot, elle faisait style elle connaissait tout, elle me disait comment faire, ça fait 1 an que je suis là et cette fille qui est en essai 1 jour va m’apprendre mon boulot ? Je rêve, enfin je passe. Je me disais ok cette fille bon elle est super sûre d’elle, c’est pas grave, je peux apprendre d’elle aussi, peut-être. Et là une pensée m’a traversée l’esprit, je me suis dis punaise, elle est belle, elle connait le truc, elle a tout pour plaire à Lui ! TOUT ! Alerte rouge dans mon cerveau, balance de l’influx nerveux dans le ventricule, puisse ce coeur battre plus fort, alerte amygdale, danger, perte, abandon, GOOOO ! Et toutes les petites cellules de mon corps se sont mises en fonction pour me dire que oui, elle peut me le prendre et je peux le perdre et il peut m’abandonner. Question donc : pour perdre quelque chose, faut-il déjà le posséder ? Réaction logique oui. Je ne le possède pas, il n’est pas à moi comme un objet, je n’ai rien signé, pas de bail, pas de contrat. Il n’est pas à moi, donc je ne peux pas le perdre. Il ne peux pas m’abandonner car je ne suis pas à lui non plus, magnifique ! Finalement fausse alerte, toutes mes cellules étaient censés rentrer à la caserne. Sauf que non. J’ai dis non, non, je ne veux pas qu’il me laisse, je ne veux pas que cette SALOPE me le prenne. Je suis folle, la jalousie est là, ça y est, bientôt la colère ou la haine, je l’ai insulté ? Salope ? Ha non, mince, lapsus, je présente mes excuses. Il va la voir, puis la regarder, la désirer, la vouloir et la posséder. Comme moi. C’est de l’attachement. Ce n’est pas de l’amour, je suis sauvée !
Et quand ils auront 4 gosses, ils se prendront la tête pour savoir qui se lève la nuit pour donner le biberon au dernier, et à ce moment il va repenser à moi et se dire "avec elle, ça se trouve, je n’aurais pas eu ce problème".
Mais je vais beaucoup trop loin !
Alors que quand il passe dans le couloir en même temps que moi, je fais style je suis overbooké des papiers à la main ou je regarde le sol en mode hyper concentrée pour ne pas tomber yeux à yeux dans son regard.
J’ai tout sorti, c’est bon, maintenant je suis en retard ! Je file !