Dimanche carême 3 / 1 an sans tabac
Nous voici dans la troisième semaine de carême. Normalement cette semaine sera plus facile, je dois simplement rester ultra vigilante, car nombreux sont ceux qui n’ont pas compris ce que signifie le carême.
Je suis un peu perturbée car malgré toutes les alertes et les préventions que j’ai pu dire à MC, il s’est attaché à moi et je crois que je vais lui faire mal. Je lui avais bien dit que je ne voulais pas m’engager et hier il m’a dit si je ne vois aucun engagement, il faut arrêter maintenant. J’ai toujours fait que du mal aux hommes, je ne sais faire que ça. Il faut que je lui parle avant d’aller me confesser.
Je pensais aller me confesser jeudi après-midi, ça serait pas mal. Je pourrais attendre la semaine sainte, mais je vais le faire avant.
Cette semaine a été plus facile que la semaine d’avant quand même, j’ai supprimé le mp3 et réduit le portable, mais j’ai pris des repas trop copieux ! Il ne faut pas que je grignote du pain pendant mon repas, je prends un morceaux de pain et c’est tout.
Hier, MC n’a pas saisi le sens de la privation. Je lui dis, ce n’est pas vraiment la privation, c’est renoncer au superflu, et s’alimenter d’une autre nourriture ! Pourquoi les gens ne comprennent pas ? C’est carrément chiant quand quelqu’un arrive avec un gros pain au chocolat et te dit tiens mange ! Mais si mange, roh ça va le carême, c’est bon c’est qu’un pain au chocolat. Merde ! J’en ai rien à faire, je ne suis même pas tenté du tout, mais passer sa journée à justifier son refus, c’est pénible...
Bon, sinon quoi, cette semaine je vais manger plus léger, faire silence et continuer comme ça.
Au fait, 19, 20 et 23 mars, donc j’avance dans mes abstinences, 15 mois sans alcool, 1 an sans tabac et 5 mois sans activité sexuelle. 1 an sans tabac, ça c’est chouette ! Ca fait tellement plaisir, jamais j’aurai cru pouvoir réussir un jour, et d’ailleurs mon entourage non plus. Bon ils s’en tamponnent carrément mais quand le sujet arrive dans une conversation, ils me disent "ah tu a tenu quand même hein".
Qu’est ce que j’ai à dire de plus ? C’est déjà assez, je vais me recoucher.
A bientôt !