A mon père
J’ai deja fais un ecrit sur ma mere dans mon ancien journal. Aujourd’hui est venu le tour de mon père et ça sera pas la meme chanson.
Mon père, celui qui m’a donné la vie et qui me la gaché. Celui qui m’a donné mon alcoolisme, mes crises d’angoisses et celui qui m’a retiré mon estime et ma confiance en moi. Je lui dois tout, car le coté sombre de la vie, c’est lui qui me l’a appris.
Tout d’abord en se mettant a boire en rentrant du travail, a pousser des coleres, nous plaquer contre le mur, casser les assiettes, cogner sa femme, et nous faire pleurer tous les soirs. Ce qui etait bien a cette epoque, c’est qu’on avait pas besoin de debarrasser la table, il le faisait tout seul haha !
Puis quand il ne rentrait plus le soir, il restait avec sa maitresse dans les hotels parisiens, il ne nous adressait plus la parole, on n’existait plus pour lui. Il ne nous a jamais donné une explication.
Ensuite, ces mauvais mots a repetition, ces critiques, ces coups de gueules, qui impulsent la peur, si tu dis un mot de travers, il s' emporte. Il aime ça, la colère. Il aime faire peur.
Papa quand j’ai eu le bac, tu aurais du me dire " c’est bien ", comme les autres papa, mais ce jour tu m’as dis " y’a pas de quoi pavoiser ", et depuis, j’ai tout raté. A ces yeux, il est le seul homme, vaillant et courageux. Il n’a d’yeux que pour lui, en realité.
Et enfin, quand il me proposait de l’alcool, qu’il m’achetait des bouteilles. En me voyant rentrer bourré, il ne s' est jamais demandé si j’avais un probleme ? Et maintenant que je ne bois plus " je fais chier ". " quoi ? Tu veux pas de kir ? Ho putain tu fais chier ". Merci de m’accompagner dans ma demarche.
Entêté, c’est l’homme qui se suffit a lui-meme, il etale sa connaissance. Les 2, 3 trucs qu’il a appris, il les repete en boucle pour montrer qu’il connait des choses. Et ça m’enerve parce que je m’en fous. Je ne parlerais pas non plus de son racisme constant. Il le nie, mais il est flagrant.
Papa tu ne me connais pas, tu ne sais rien de moi, on a jamais parlé ensemble, ces moments, tu les remplaçais par des cadeaux. J’ai peur d’etre avec toi, quand tu parle, je n’ecoute pas, quand tu fais une blague, je ris, quand tu gueule, j’aquiesce, sinon tu t’emporte, tu râle, comme tout le temps. J’ai peur d’etre avec toi. Tu me fais peur. Quand tu commence a elever la voix, je prends mes medicaments, je t’aime rarement, mais je dois avouer que quand tu peux rendre un service tu le fais tout le temps, genereux, a la recherche de l’amour gratifiant. Je te deteste trop souvent, car ton caractere, ta personne sont terrifiants.
Alors je t’aime quand meme papa, mais je te deteste autant. Y’a trop de " tant " dans cet ecrit. Ça m’enevre. J’arrete la.