Je fuis. Je fuis toujours et je suis persuadée que cette fuite va régler mon problème alors soit, fuyons.
Je croyais que je me cherchais à travers le bouddhisme, du style la fille qui cherche des réponses à ses questions, une raison de vivre, une voie à suivre. Mais non, je cherche à fuir seulement. Donc oui je me cherche une raison de vivre, mais pas une raison de vivre primaire, une raison de vivre de substitution.

A mon avis, je ne veux pas me battre contre ma peur de l’abandon, pas maintenant en tout cas, et je ne veux pas retomber dans la débauche si j’échoue, en tout cas je veux me stabiliser pour le moment, et pour cela, j’essaye de fuir l’attachement en m’accrochant à l’amour altruiste, c’est ce qu’enseigne le bouddhisme et ça me va très bien.
Même si je veux faire la dure à cuire, celle qui ne voit personne, qui ne s’attache à personne, nia nia nia, ben je m’attache de trop à tout et je suis trop sensible, ça ne colle pas, alors je fuis c’est vrai, c’est pour ça que je n’ai pas d’ami et que je ne sors jamais, parce que j’ai fuis, j’ai toujours fais comme ça, et c’est comme ça que je suis bien.

Je voulais juste me rassurer, puisque toi boulite tu es incapable de t’engager avec quelqu’un, que tu es incapable de t’attacher en assumant tes responsabilités, alors efface toi de l’attachement, engage toi auprès de l’amour altruiste seulement. L’attachement fait partie des quatre nobles vérités, l’origine de dukkha, alors qu’est-ce que tu attends pour dégager d’ici. J’aurais bien rajouté un "salope !" mais j’ai toujours en tête le petit commentaire d’Aloha sur Christophe André, alors je ne le fais plus, elle a raison, je dois mettre en pratique ce que je dis aussi.