Ce jour. C’était ce jour. Lundi jour de jeûne. Il le fallait, je n’arrivais plus à communier. Lorsque j’effectuais ma traditionnelle génuflexion devant l’hostie, je n’avais pas l’esprit tranquille.

Aujourd’hui, j’ai pris un congé, j’ai été à la cathédrale Notre Dame de Paris.
Je fais un petit tour dans la cathédrale, je passe devant une petite pièce en verre, écrit dessus "confession & dialogue". Je regarde, un prêtre, assis, devant lui une chaise. Vide.
Je panique, ça y est. J’y suis. C’est le moment, c’est trop tard, je ne peux pas reculer. J’ai un peu peur, alors je retourne, je m’assois sur une chaise face au grand autel et je me calme, je prie. Je ne pourrais pas attendre, ni communier encore sans me confesser. Je ne me vois pas rentrer chez moi, avoir fait ce chemin pour rien et finalement je serais obligé de revenir un jour. Non, non, je dois le faire maintenant !! !

J’entre dans la petite cabine, le prêtre est très accueillant, je lui confesse mes péchés, je lis l’acte de contrition, il me donne la pénitence, l’absolution, on dialogue un peu et il me propose de me donner la prière de délivrance.
Je ne sais pas ce que c’est, il me dit de me mettre à genou, je m’exécute et il formule la prière, la main au dessus de mon crâne, il me fait le signe de croix sur mon front et me libère.
Quand je sors de la cabine, je ne réalise pas du tout, mes péchés sont lavés. Mon coeur est pur, mon esprit est nouveau, je suis saine. Comment tout le mal que j’ai fais a-t-il pu être lavé ?
Je me sens légère, apaisée, soulagée ! Oui, j’ai reçu le sacrement de pénitence et de réconciliation ce lundi 3 avril 2017.
Ensuite, j’ai réaliser ma pénitence, j’ai prié, et je suis sortie retourner dans ma paroisse pour assister à la messe de midi.
Je mets un cierge en protection pour ma mère, et je m’assois, je prie en attendant la messe, puis la messe débute et je n’y crois pas ! La lecture concerne la femme adultère qui n’est pas condamnée pour ses péchés. J’ignorais que la lecture concernait les péchés ! A chaque phrase je me sens visée, je suis captivée.
Je communie enfin soulagée de mes péchés, je suis contente, tellement contente car cette communion m’a été donné par mon prêtre favori, alors que d’habitude il n’est jamais là le lundi ! Et en clôturant la messe, le prêtre dit en citant l’Évangile "Va, et ne pèche plus !". Point final. BAM ! Ca a résonné dans ma tête. Il me parle à moi ? Comment sait-i ? Respire, respire "Va, et ne pèche plus !".

Oui, tout ce que j’ai fais, tout le mal que j’ai fais, je ne le reproduirais jamais. Il y a des choses graves et pas graves, avouables, et inavouables, ma conscience en a été aujourd’hui lavée, et je peux enfin me sentir en paix !
Il faut se confesser pendant le carême, ah ça oui ! Quel bonheur a traversé mon coeur aujourd’hui ! Merci, merci au Père CORDIER, merci à tout le monde. Puissé-je servir et chérir autrui à tout jamais. Je n’offenserais plus jamais. Je respecte tant les êtres, sans exception, tous les êtres, comment pourrais-je leur vouloir offense aujourd’hui ?
Je regarde autour de moi, ce monde est si parfait, tout est coordonné, interdépendant, tout est si magnifique, comment puis-je péché à nouveau contre ce monde ?

Je pars continuer ma semaine de carême, dans l’apaisement, et le soulagement.
A bientôt.