Tomber huit fois, se relever neuve

3 semaines

Me revoila sur pc, Diantre !
Donc, je disais dans mon précédent écrit, j’ai remis ma chambre à neuf et les idées en place ! Ca fait du bien de changer un peu son environnement. Je n’ai pas fais beaucoup de Quo cette semaine, ni de polonais, je suis un peu déçue, mais je ne m’en veux pas plus que ça car j’ai l’habitude de faire toujours mon maximum, et là, si je n’ai pas fais de Quo, c’est que je n’en avais pas la force mentale. Ca fait prétentieux de dire que je fais toujours mon maximum, et pourtant sans mon maximum je serais en dépression. Car toujours à 100% me permet de ne pas penser à mes problèmes, de ne pas ruminer et de m’en sortir vivante ! Ha !

Je me connais tellement bien que je peux affirmer que je n’ai pas pu faire autrement. C’est ça la galère. Quand on connait des bonnes galères, on apprend à se connaitre et on s’en tire comme on peut. Moi je me connais très bien, je connais la plupart de mes limites, donc je connais très bien mes peurs. Je sais comment je réagis à quelle situation, donc je peux en déduire ma force mentale. Même quand j’ai la flemme de faire quelque chose, je sais si c’est de la vraie flemme ou si c’est du baratin. J’ai du mal à me mentir, parce que je connais mes mensonges par coeur.

Bien, donc, je parlais de quoi encore comme connerie. J’en suis à 3 semaines sans fumer, soit 22 jours. Que dire à part que ça m’emmerde ? J’ai de rares envies de fumer, mais quand j’en ai envie, bordel j’en AI ENVIE MAINTENANT ! Des envies rares mais intenses ! Très intenses. Où je me dis " une petite là maintenant, vite fait, pour voir si ça me plait toujours de fumer ". Toujours cette excuse à la con " pour voir si ça me plait toujours ou si ça m’écoeure ". Évidemment que ça m’écoeure ! J’en avais gouté une l’autre jour car j’avais cru à mon excuse bidon, 2 tafs et j’ai vomi ! Alors salope, tu veux toujours tester voir si ça te donne envie de vomir ou pas ? Et après ? Tu vas reprendre ? Non.

Je veux prouver à ceux qui m’ont dit " Wut ? Ho bah d’ici 1 mois, tu auras repris la clope ! ", qu’ils ont tort. Oui, vous avez tort, c’est mon premier et dernier essai. Je n’ai pas d’excuse comme l’alcool, la clope c’est de la merde et c’est tout.

Je trouve que mon arrêt de l’alcool est totalement différent de la clope. L’envie est différente. Tout d’abord, la clope ça ne te retourne pas la tête, ça ne te fait pas oublier tes problèmes, ça te destresse soit disant pendant 2 minutes et rebelotte. Alors que l’alcool était là pour oublier, décompresser, sur le long terme, si je buvais à 7h du mat', j’y étais encore à 12h et j’étais raide jusqu’au soir à l’heure de m’endormir. C’était plus intense. Plus dur.
Voila. Au bout de 3 semaines, je peux dire que l’arrêt de l’alcool était (pour le moment) plus dur. En tout cas ces premières semaines étaient plus dures qu’avec l’arrêt de la clope.
L’envie de tabac ça te passe en 10 minutes jusqu’à la prochaine heure. L’envie d’alcool, ça te ronge, tu bois de l’eau pour changer les idées, ça change que dale.
Alors je vais m’y tenir encore 1 semaine, pour accomplir mon premier mois. Mais Boulite souviens-toi, demain c’est demain !

En tout cas, jusqu’ici, je n’ai pas l’impression de respirer mieux, de sentir mieux ou autre. Je ne pue plus, ça d’accord. Mais le plus grand bénéfice aujourd’hui est de ne plus être une esclave accro. Pas besoin de finir sa clope avant de rentrer quelque part, pas besoin de sortir au froid pour fumer, ou de chercher un cendrier, ou de demander du feu, ou de tendre mon billet de 10 euros au buraliste. Je kiff cette idée de ne pas en être esclave.

Demain et mardi je suis en congé, j’étais obligée de prendre mes vacances avant la fin de mon contrat. Donc j’ai un méga long week-end ! Faut qu’je file ! A plus, dans le bus.