Tomber huit fois, se relever neuve

Fabuleuse histoire.... -_-

Qu’elle était longue cette journée !

En debut de semaine, y’a mon lit canapé qui s’est cassé et moi j’était contente car j’ai posé mon matelas au sol et c’était largement mieux ! Mais putain y’a toujours un MAIS !!!
Ma mère vient me voir, oui blablabla je t’emmène, tu vas te racheter un lit. Je m’efforce à lui dire que non, je suis très bien comme ça, et je ne compte pas du tout m’en racheter un. Elle insiste, comme d’habitude elle gagne. Disons que si je veux dormir sans sommier, ça passe, mais si ma soeur vient à la maison un jour et qu’elle décide de rester dormir, le coup du matelas au sol ça passe pas du tout.
Alors, bordel, j’ai fais cet effort en pensant à elle.
Moi tu me balance une couverture par terre avec des miettes de pain, je suis heureuse (tant que je suis peinard, tout passe). Mais alors oui, pour ma soeur, ok, d’accord, j’veux du luxe, un lit à baldaquin avec un matelas en soie rembourré à la plume d’or avec une couette en dentelle et un oreiller en cachemire.

Arrivée au magasin, je ronchonne, pour une fois ! Bon jpeux pas m’empêcher, puis ça me fait rire de ronchonner comme une mamie. Sauf que ma mère ça ne l’a pas du tout fait rire, elle commence à me dire " Bon, si c’est comme ça je rentre moi ! ". En 1 seconde dans ma tête j’ai pensé " Non, non, non Boulite, ne contrarie surtout pas ta mère, altruisme, altruisme, ne la contrarie pas ". Alors j’ai arrêté de ronchonner, j’ai accepté d’acheter un lit par contre, j’ai fais la gueule.

Je déteste ça ! Je boudonne dans mon coin. C’est même pas faire la gueule, c’est boudonner, c’est faire la tête sans raison, juste parce que tu es vexée. Et oui j’étais vexée, de pas avoir le droit de dormir où je veux, ni faire ce que je veux, ni même avoir des envies, ferme ta gueule et écoute, en gros. Je suis toujours vexée, je suis remplie d’amertume. En plus ça fait 3 jours que j’ai pas bouffé le moindre sucre, sucrerie ou gâteau, ça me gave.

Ensuite j’ai acheté ce putain de lit canapé à 200 balles, et j’ai passé l’aprèm à le monter, bien sûr je n’avais que ça a foutre. J’ai finis à 18h30. Ma mère a voulu que je vire le matelas du sol, résultat soit je dors sur la moquette avec ma couette, soit je dors dans ce putain de lit canapé qui m’a foutu le seum toute la journée.

Et je déteste encore plus le fait d’en faire un écrit, que c’est vraiment une histoire à la con, mais que ça m’a gâché ma journée et que je suis conne de réagir aussi mal et je m’en tape cette nuit je dors sur la moquette. Je considère ce lit étant le lit de ma soeur, alors tant que je suis vexée, je n’y toucherais pas.

J’ai l’impression que moins j’en demande, plus on m’en demande. Je n’existe même pas, sans la liberté de vivre de la façon que je veux, je n’ai plus ma légitimité ici. Bah quoi j’ai qu’à déménagé ? Si j’aurai eu des parents qui m’encourageaient et qui m’écoutaient quand j’étais petite au lieu de vivre dans les coups, l’alcoolisme et l’infidélité de mon père, j’aurais pas eu de problème, j’aurais eu confiance en moi, je me serais sentie aimée et écoutée. Y’a des choses qui passent pas, hein. Je croyais que tout était réglé, mais y’a des choses qui passent toujours pas. Punaise.