Tomber huit fois, se relever neuve

En cessation de transfert

J’ai dû mal à arrêter mon transfert. J’avoue que je vois cela comme un abandon. Je n’ai pas réalisé, mais ce matin, pendant ma balade à vélo je pensais à Lui, au travail, à la semaine, et en rentrant dans ma ville, je repense à elle. Et c’est là que je me suis dis que je voyais peut-être cela comme un abandon. Alors soit, et alors ? Cesse le transfert ! Je crois que je vais arrêter mon déni en reprenant le boulot. Le travail va me faire grand bien, et je ne pensais pas redouter mes vacances, mais non, ça va bien se passer. Aussi, j’ai besoin de me reposer, c’est peut-être aussi ça qui me fait être à fleur de peau en ce moment, et à tout mélanger. Non, ma psy n’est pas ma mère ou je ne sais quoi, c’est ma psy, c’était, en plus. Au début j’ai lu des articles qui parlaient du transfert, je n’avais jamais entendu parler, et oui c’est bien de cela qu’il s’agit : le fameux transfert !

J’ai écris une lettre en brouillon lui étant destinée, je crois que ça m’a soulagé un peu, je lui ai écris tout ce que j’aurais dû lui dire en face mais que je n’ai pas osé. Et c’est rare que je ne balourde pas tout en face en sachant pertinemment que ce rdv était le dernier. Enfin, je n’ai rien à regretter. Je dois juste me faire à l’idée, c’est fini, tu n’y changera rien, accepte-le ! Il en fallait bien une fin, il y a une fin à tout, accepte ça aussi bordel !

La nouvelle lune est passé, je suis censé avoir mon énergie au max, à fond de créativité et de puissance !
Cette semaine.... le programme.... Heu, lundi, mardi, mercredi au travail, puis congés, prise de sang pour le taux de feritine, biblio rendre quelques bouquins, peut-être cideb, je ne sais pas encore. Quelques recherches ?
Pas grand chose de fou, c’est tant mieux.